Le Roman-miette
Ce livre est une traversée littéraire,
comportant des tomes se chevauchant…
Il s’est empli jusqu’à trouver sa forme et dans le même instant,
le même mouvement, le même élan : une suite…
L’eau passait à travers les pierres - en y inspirant la traversée de
ce jet noir, passeur de vivres et des eaux - que son fil conduisait
au passage sensoriel où laisser le cordon à couper…
« Ce n’était pas cousu de fil blanc, ni repérable à son fil rouge,
mais accompagné du fil noir… »
Le Roman-miette, mode d’emploi ?
Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha !
Il y a le fil noir…
transposable des trois prénoms
d’Anomalie, d’Antigone et de Nazoru
AVANT... PENDANT... APRES…*
Il y a le fil noir…
du biais de sexes enfouis chavirant ici d’une fille conversant
en chemin plusieurs fois en garçon.
Il y a le fil noir…
de la présence gainante au miroir concave de l’écho utile :
« tu, nous, vous, on » ; intérieur - extérieur.
Il y a le fil noir…
de l'horizon de la phrase choisie figurant mieux sa représentation visuelle,
afin d’y assurer une volonté capable de remonter le temps.
Il est resté le fil d'une vie :
UN AVENIR - UNE PERSONNE - UN LIEU - UNE SURFACE ET SA PROFONDEUR… via trois prénoms d’un même sexe - la transparence de genres - tu, nous, vous, on… et une phrase surlignée par page.
« La miette est bien l’enfant des sages… » Le Roman-miette, ou récit de l’inconscient, il y avait eu ce pain - la mie : son âge ! Je n’ai fait qu’écouter les voix, tandis que j’ai eu déjà l’impression que ce pourrait avoir été hier… Alors, remonter le temps ?
J’aime ordonner les mots dans l’axe feint des pages - la quadrature du cercle d’un cadran oculaire, que sais-je ? Quelle exclamation ? pourquoi me parlez-vous d’exclamations... J’adhère d’une traversée à l’autre, ou d’une traversée l’autre : horizon sans repère et pourtant, je me souviens de toi, je me souviens de tout.
*Avant… Pendant… Après… se lit aussi : « avant, pendant après », où avenir et passés sont concomitants ; le livre structural.